Gangs of Utopians
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Gangs of Utopians


 
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 À bout de souffle (PV)

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MessageSujet: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyDim 9 Mar - 23:37

Mariella entra dans l'eau d'un gracieux plongeon. La mer était bonne, calme, d'un beau vert émeraude et le temps était impeccable. Autant dire que tout était parfait et qu'elle en avait bien besoin ! Ces derniers temps, entre le bureau et la maison, le stress était permanent, et la veille au soir, tout avait éclaté.

À peine rentrée d'une journée excécrable où son patron n'avait cessé de lui rester derrière à lui crier après et où elle était partie une demi-heure plus tôt que prévu en claquant la porte et en lui disant ce qu'elle pensait, son grand-père avait frappé à la porte pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. Il ne travaillait pas sur le même bateau que son fils, puisque celui-ci avait des employés et des apprentis, le vieil homme s'était associé avec quelques loups de mer qui eux non plus n'avaient plus d'équipage. Autant dire que les deux derniers hommes de la famille Delazur ne savaient pas où était l'autre durant la journée. Ils se retrouvaient tous les soirs sur les quais et rentraient ensemble puisqu'ils vivaient sous le même toît pour des raisons de commodités financières. Mais ce soir-là, ils ne s'étaient pas vus sur les quais pour une raison toute simple, Delazur fils n'était pas rentré, ni lui, ni son équipage, ni son bateau. Voilà la bien triste nouvelle qui avait fini d'achever la jeune femme que sa journée avait déjà passablement fatiguée.

Elle avait passé la nuit à se torturer l'esprit, à se demander ce qu'il était arrivé à son père et finalement à scrupter l'horizon de la fenêtre du salon à la recherche du moindre mouvement pouvant présager le retour de son père ou le moindre signe de vie ou de mort. Elle avait tout essayé, pour se distraire, essayer de dormir et s'était réveillée le lendemain, affalée dans un fauteuil, un livre sur les genoux. Il était aux environs de six heures du matin, et elle n'avait pas à aller au bureau. Que faire, donc ?

Sans trop réfléchir, elle avait enfilé son maillot de bain, s'était habillée et était partie d'un pas léger vers le chemin de hallage. Là, elle avait laissé son sac, s'était dévêtue et avait piqué une tête dans la mer sans réfléchir.

L'eau fraîche glissait sur sa peau matte, tandis qu'elle évoluait avec rapidité sous la surface. Entre sa peau foncée et son maillot turquoise, on devait la voir de loin mais elle s'en moquait royalement car qui passerait à cette heure-ci ? Il devait être aux environs de sept heures du matin, la plupart des marins partaient donc ne pouvaient pas être dans les parages et les gens n'étaient pas encore debout pour la plu part. Elle était sans doute seule et c'était tant mieux ! Il ne manquerait plus qu'elle rencontre quelqu'un qui lui demande les nouvelles et c'était paaarfait !

Comme elle s'était assez éloignée du bord, elle allait retourner, tranquillement, calmée, ou presque. Mais, le manque de sommeil ou l'eau froide, allez savoir, elle sentit une douleur au niveau des reins, descendant jusque dans le mollet gauche. Instantanément, elle savait qu'elle était fichu, ou quelque chose comme cela. Il lui était impossible dans ces conditions d'avancer et il lui restait encore une bonne vingtaine de mètres, si ce n'était une trentaine, à parcourir. De plus, elle avait un mal de chien à rester à la surface. Pour le coup, elle aurait été bien contente si quelqu'un passait par là.

Alors qu'elle se débattait et que ses bras faitguaient, elle regarda en direction du chemin et vit une silhouette rendue floue à cause des larmes qui montaient de plus en plus pressantes. Elle cria quelque chose, sans savoir quoi, continuant de se débattre, mais elle ne l'emporta pas et commença lentement à sombrer.

Même sous l'eau elle continait de se débattre, se demandant si son père avait vécu la même chose la veille ou s'il était encore en vie. Elle ne savait pas, mais elle, en tout cas, ne risquait pas d'en avoir pour longtemps, à ce train. Il paraît que la noyade est la mort la plus affreuse (car l'on meurt à petit feu !...oui je sais, ma gueule ! -_-), mais personne n'était jamais revenu pour le dire.

Ses cheveux serpentaient autour de son visage, et elle n'essaya même pas d'ouvrir les yeux tant le fatalisme l'avait saisie...Elle se surprit même à penser à cette silhouette inconnue, en attendant...Mais que l'attente était longue.
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Evan MacThiel
Chef de la DREAM
Evan MacThiel


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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyLun 10 Mar - 19:45

Comme tous les matins, Evan MacThiel se levait à l’aube, enfilant baskets, short et t-shirt large, pur un petit footing marins. Il courait en fait, une heure environ sur le plage se situant à côté sur port. Autant dire, que ceux qui l’apercevaient durant cet exercice ne pourraient voir l’habituelle élégance et charisme de ce jeune homme qui redevenait alors plus un être du commun ! Un sportif, courageux de courir si tôt le matin, en tout temps. Peut être paraîtrait il être un fou en fin de compte !! ( Razz)

Quoi qu’il en soit, une fois vêtu, quelques petits sauts accomplis, et la porte de son appartement bien verrouillée, le chef de la Dream se mit en route à petite foulée vers la plage, l’endroit où l’exercice était le plus bénéfique. En effet, au bord de mer, il pouvait avoir de l’air pur et frais, et le sable sec, était parfait pour muscler els jambes avec élégances. C’est ainsi que pendant une heure il fit un aller et retour, d’un pas de course soutenu mais tout aussi léger du début à la fin. Il fallait dire qu’à présent il était bien entraîné. Néanmoins, revenant alors sur ses pas, il observa la mer, où à l’horizon, le levé de soleil était des plus magnifique, et là, il vit quelqu’un se noyer. Quelqu’un d’autre aurait pu prendre peur et paniqué, mais Evan lui, se déshabilla à la vitesse de la lumière (il n’avait pas grand-chose à enlever en réalité !) et se jeta à l’eau, nageant le plus rapidement possible. Puis ne prenant garde à la personne qu’il sauvait ainsi de la noyade, il ne savait pas si c’était un homme un femme ou un enfant, bien que la petitesse du corps laisse penser à un enfant. Mais arrivant enfin sur le bord, Evan lâcha soudain ce qu’il avait ramené sur le bord horrifié ! Cela ne ressemblait à rien. Un morceau de corps rabougris. Ce n’était même pas humain ! Un petit corps tout fripé, une tête, qui ne ressemblait même pas à une tête, sans cheveux, ni même aucune pilosité quelconque. Soudain, la petite chose se jeta au cou d’Evan qui d’un coup à l’arrière du coup l’assomma.

‘BIP !BIP !BIP !’

Le réveil de Evan MacThiel, sonnait en puissance dans cet appartement, alors que l’aube ne ferait s apparition qu’une heure plus tard. Le jeune homme fit un bon dans son lit, réalisant à petit feu qu’il ne venait de faire qu’un simple rêve, plutôt peu ragoûtant d’ailleurs. Esquissant alors un grand sourire soulagé, il se leva et comme dans son rêve se prépara. Cette fois ci il prit une douche avant de partir, histoire, peut être pouvait on le voir ainsi, de laver les images d’horreur qu’il avait vu.

Sortant à l’air libre, il remarqua, qu’il ressentait les mêmes sensations que dans son rêve. La journée s’annonçait plus froide que la veille, et peut être une petite brise se ferait elle sentir. *Ce n’était qu’un rêve arrête de psychoter mon vieux !* se dit il pour lui-même alors. Et puis il partit alors en footing, profitant bien de l’air frais, et des senteurs marines. Souvent son regard se perdait vers la mer, repensant toujours à son étrange rêve. Si étrange dans un contexte qui était pourtant bien réel et avec des évènements quotidiens. Et oui cela pouvait déstabiliser n’importe lequel des hommes.

Alors qu’il allait presque finir sa course, le plus étrange, quelque que chose qu’il n’aurait imaginé se produit alors sous ses yeux. Quelqu’un se noyait ! Il avait entendu un cri perçant, avait tourné la tête, et avait vu une main hors de l’eau s’agitant en tout ens. Sans réfléchir, Evan se jeta à l’eau et nagea rapidement, comme dans son rêve. Mais justement cela n’était il pas un autre rêve ? Vous savez, comme ils nous arrive quelque fois de rêver que l’on rêve de quelque chose. Un peu tordue comme idée, mais le jeune chef de la Dream était extrêmement perplexe par cette situation. Pourtant, il nageait toujours, en direction de la silhouette. Mais il n’y avait plus personne. Il chercha du regard, pour essayer de voir le corps de la personne par transparence, mais au lieu de cela, il sentit quelque chose lui frôler le mollet. Il plongea alors, les yeux ouvert pour mieux voir, et attrapa le bras de la jeune femme, soulagé, il fallait le dire, de sauver un vrai humain ! Il la ramena à la surface, puis sur le bord de la plage le plus vite qu’il put.

Il n’avait pas réalisé en la tirant pour la ramener sur la terre ferme, mais il connaissait cette peau mate, ces beaux cheveux bruns, et ces mains fines. Mon dieu, que faisait elle là à cette heure ci ? Elle ne devait pas travailler qui plus est, et vu comme il l’avait quelque peu énervée la veille, il n’aurait jamais pensé la voir dehors si tôt et surtout en train de se noyer ! Quoi qu’il en soit, avec des gestes rapides, il fit en sortes de lui faire cracher l’eau qu’elle avait dans les poumons. Il se mit ainsi derrière elle, assit sur ses pieds, et déposa la tête de la jeune femme sur ses cuisses, afin qu’elle soit un peu relevée, et puis lui appuya une fois, puis une deuxième sur l’estomac…


« Aller, Mariella, ne faites pas ça ! Me lâchez pas ! Crachez cette bon dieu d’eau !!!

Il prit l’une de ses mains, et posa un doigt sur son poignet histoire de sentir son cœur battre. Il fallait qu’elle crache toute cette eau qui s’était infiltrée dans son organisme, il le fallait…
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyMar 11 Mar - 20:59

Tout était noir. Tout était froid. Tout était silencieux. Tout était vide. C'était donc ça l'angoisse du marin ? La solitude ? Et dire, qu'elle la connaissait...et peut-être bien pour la deuxième fois. Mariella ne se rappelait pas très bien, mais il lui semblait, il lui était arrivé quelque chose du genre avec un de ses camarades de classe. Ils étaient à la plage avec plusieurs amis, et elle s'était éloignée du bord à la course mais étant donné le repas qu'ils avaient fait juste avant, elle eut quelques problèmes qui faillirent la perdre, si ce petit pervers n'avait pas été là !

Pour l'heure, elle sentait quelque chose lui attraper le bras. C'était un humain, sans doute, peut-être, elle ne savait pas, ne voulait pas savoir. Et puis, quoi que ce soit, que pouvait-elle bien faire ? Rien. Un bras la saisit à la taille et des cheveux la chatouillèrent légèrement de tous côtés. Puis, d'un coup, ce fut comme un choc. Elle ne respirait pas, ou peut-être, mais cette univers sans bruit, isolé, intime venait de se briser pour quelque chose de froid et bruyant, auquel elle n'était plus accoutumée. Le froid, elle le connaissait, mais il n'était pas de la même manière, ce n'était pas un froid pénétrant et étouffant, mais plutôt creux, immense, et violent.

Dans cette espèce de sommeil lourd et inévitable, le souvenir de ce garçon revint en mémoire à Mariella. Ce type la collait depuis un moment quand cet incident s'était produit. Il lui courrait après et cherchait le moindre pretexte pour la tripoter de tous les côtés, même quand elle manquait de se noyer ! Aussi, quand elle avait ouvert les yeux, son premier reflexe avait été de lui en décocher une.

Enfin, elle se retrouva sur une surface humide mais assez compatce pour qu'elle sente des grains de sable sur sa peau. Des grains de sable ? Elle était encore assez consciente pour s'en rendre compte ? Donc elle était sur la plage. On l'avait ramenée. Une pression douleureuse se produisait régulièrement sur son abdomen. Lentement, elle sentit une masse remonter le long de sa cage toraxique, sensation horrible et répugnante qu'elle réprimait. Ce même reflexe que l'on a de s'empêcher de vomir, de se dire que ça va passer la saisit. Une voix familière résonnait à ses oreilles, mais impossible d'y mettre un nom.

La métisse rouvrit difficilement les yeux et aperçut une silhouette aux contours flous. Sans avoir le temps de détailler cette personne, elle se mit à tousser et se pencha sur le côté pour recracher ce qu'elle avait avalé en trop. Appuyée sur ses mains, face au sol, elle eut l'impression que ses poumons allaient partir avec tant le sel lui irrita la gorge. Du moins, sur le coup.

Quand enfin elle se redressa, la main posée plus tôt sur son épaule avait glissé au creux de ses reins. Sans même dévisager ce type, car elle savait que c'était un homme, à la voix, elle lui envoya sa main à la figure par reflexe. On ne tripote pas une jeune femme de la sorte, surtout dans cette situation ! Mais elle n'avait pas non plus tous ses esprits et avait agi sans doute trop vite.

Elle se tourna alors vers son sauveur et fut prise d'une angoisse soudaine. Cet homme aux longs cheveux noirs et aux traits fins était Evan McThiel...son supérieur...Et elle venait de le giffler ! Aïe aïe aïe. Très mal à l'aise, elle s'empressa de répondre :


"Oh...Je suis désolée...Je ne voulais pas, je..."

Elle se tut, se rendant compte que ça ne servait à rien. Et puis, elle avait tellement honte qu'elle ne savait plus ce qu'elle disait, alors autant se taire ! Tournant son visage vers le sol, elle se mordit la lèvre et s'appuya sans s'en rendre compte sur son supérieur. Cette présence, elle savait qu'elle était là mais c'était comme si de rien était, au contraire, elle la rassurait. Elle ne réalisait pas trop ce qui se passait, en réalité. Elle n'était plus fatiguée, mais lessivée.

"C'est vous qui m'avez sauvée ?..." Cette question était en réalité une affirmation. "Merci." acheva-t-elle simplement.
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Evan MacThiel
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyMar 11 Mar - 21:46

Evan avait droit à une bonne dose d’émotion en cette matinée étrange. D’abord un rêve étrange qui avait hanté sa course, et à présent un sauvetage, aussi étrange qu’imprévu. Ses longs cheveux ramenés en queue de cheval pour la course du matin, flottaient à présent dans une eau froide, et qui commençait à s’agiter. Il avait un bras autour de la taille de la jeune femme qui était en train de se noyer quelques secondes plus tôt. Heureux d’avoir affaire à un vrai humain et non à cette chose de son rêve il n’avait d ‘abord même pas remarqué qu’il connaissait la personne qu’il ramenait vers le bord de la plage.

Mariella Delazur, sa jeune secrétaire, que faisait elle dans une eau si froide, à se baigner si tôt le matin ? Une certaine gêne s’insinuait dans l’esprit du jeune chef de la Dream, car la veille avait été particulièrement piquante entre eux. Mais après tout, il n’avait finalement fait qu’être fidèle à lui-même, cependant Mariella, elle non. Peut être avait il loupé quelque chose, et dans ce cas ils ‘en voudrait ! Peut être n’avait il pas fait attention à sa fatigue… A cette pensée, Evan devint rouge de colère contre lui-même. Et en même temps, il faisait pression sur l’estomac de la jeune femme pour lui faire cracher l’eau de mer.

Lorsqu’il vit Mariella avoir els convulsions typiques d’une personne qui allait vomir, sa main se déposa amicalement sur son épaule, se voulant rassurante et encourageante. Mais sans qu’il ne le remarque, elle descendit vers le creux de ses reins, la soutenant ainsi dans la position qu’elle avait prise pour le recrachage. C’était bien, elle reprenait des couleurs, mais certainement aurait elle froid, et il lui faudrait ses affaires. Elle finit par se redresser ce qui arracha alors un sourire à Evan qui était alors heureux de la voir avec assez de force pour faire cela. Mais c’était sans compter l’énergie qu’elle avait pour lui mettre une gifle.

Surpris, ne comprenant pas ce qu’il se passait, restant coi, figé ainsi et ne sachant que faire, la main d’Evan vint se poser sur sa joue, là où ca le chauffait. Quel remerciement pour sauver quelqu’un de la noyade ! A moins qu’elle ne voulait pas être sauvé, ce qui voulait dire…


« Mariella… »

Il ne voulait même pas songé à cette éventualité enfin de compte. Puis après tout elle devait être désorientée. Pourtant, il avait baissé le visage, ne voulant affronter son regard. Ce n’est qu’à lors qu’il remarqua que ses cheveux étaient détachés. Ils lui encadraient à présent le visage. Puis, soudain, il sentit, son regard plutôt barré par la masse de cheveux, Mariella prendre appuie sur lui. Toujours assis sur ses jambes, la jeune femme avait posée sa tête sur ses cuisses. Il la sentait faible, et triste, presque une autre personne. Et ces mots, ils étaient si étranges. Il ne pensait pas avoir fait quelque chose de si extraordinaire que cela, mais il n’aurait de cesse de s’inquiétait pour elle à présent, c’était sûr, car quoi que son comportement pouvait prétendre, au fond de lui Evan avait fini par s’attacher à ce petit bout de bonne femme.

Délicatement, il posa sa main sur la tête de la jeune femme, lui caressant un peu les cheveux, puis, à l’aide de ses deux bras il la redressa, se relevant lui aussi par la suite. Et dans un élan qu’il ne contrôla pas, peut être le regretterait il, il l’étreignit, lui offrant un peu de sécurité et de chaleur.


« Ne vous en faites pas je suis là, mais que faisiez vous en plein mer si tôt, C’est dangereux, l’eau est trop froide… »


Il ne savait pas quelle pouvait être l’explication, ou même si il obtiendrait une réponse, mais il était clair qu’Evan s’inquiétait énormément pour Mariella, cela s’entendait dans sa voix, un nouvel homme faisait surface, un homme compatissant et doux, un homme qu’on ne voyait que rarement, et jamais dans les bureaux.
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyVen 21 Mar - 20:56

Quel image pouvait-il bien avoir d'elle, à présent ? Elle ne pouvait qu'alimenter de la pitié venant de lui, ce n'était pas possible autrement. Il était tant aux antipodes de l'homme compâtissant qui pourrait la consoler, surtout après s'être pris une giffle comme elle lui venait de lui en donner, qu'elle pensait bien se faire traiter de tous les noms. Aussi, après avoir tenter de s'excuser, elle se rendit compte qu'elle était vraiment ridicule et que ça ne serait pas en sa faveur si elle commençait à s'embrouiller, pour ne pas dire qu'elle risquait d'empirer les choses !

Se taisant, elle l'entendit prononcer son nom avec une tristesse profonde, comme s'il venait d'apprendre une nouvelle qui l'horrifiait et lui brisait le coeur...Peut-être l'état de Mariella lui faisait exagérer les choses, ou les voir autrement, mais ce qu'elle pouvait affirmer avec certitude était qu'il avait radicalement changé de ton. Alors qu'elle s'attendait à se faire donner la morale ainsi que le grief de son geste, sans oublier qu'elle avait en plus le culot de s'appuyer contre lui, elle se trouvait face à un homme sensible et compâtissant. Etait-ce bien lui, seulement ? Aucun doute possible, il n'y avait pas deux hommes de type asiatique dans la ville qui connaissait son nom. Et puis, sa voix était tellement reconnaissable ! Et si différente, à la fois...

Une main parcoura ses cheveux, doucement. Deux mains la saisirent et ils furent tous deux debout, les yeux rivés sur le sol. Elle ne savait quoi faire, quoi dire. Que devait-il penser d'elle ? Elle semblait déjà maigre et frêle en temps normal, mais que pouvait-on penser d'une petite Mariella toute tremblante, même plus capable de sourire, ou du moins sans se forcer. Ses mains étaient agrippées aux bras d'Evan, crispées. Son coeur battait vite. Un peu trop peut-être. Elle avait froid, elle avait mal à la tête, elle fatiguée. Pour finir, elle ne comprenait pas cet élan de bonté et de douceur, qui était presque malsaine chez son supérieur, du moins, trop en contraste avec l'image que l'on pouvait en avoir en travaillant avec lui.

Sans qu'elle comprenne réellement, elle se retrouva contre Evan McThiel. Il l'étreignait ? En temps normal, elle l'aurait gentiement remis à sa place, mais la jeune femme ne se sentait pas de lutter, et puis, ce geste était tellement réconfortant. La chaleur du corps de l'homme contrastait avec sa peau froide, bien qu'eux deux fussent tout autant trempés. Cette foule de sensation, cette impression de n'être qu'un être fragile, cette étreinte...tout lui rappelait son enfance, à peu près au temps où elle était tombée malade et qu'elle ne sortait plus. Il lui arrivait la nuit de faire d'horribles cauchemards ou d'être saisie de violents maux de tête. Son père venait alors s'asseoir sur le bord du lit et la prenait dans ses bras, attendant qu'elle se calme, que ses pleures cessent et qu'enfin elle se rendorme. Qui serait là désormais pour la réconforter ? Où passerait cet amour paternel si ses craintes devenaient réalité ? Si son père...plus jamais il ne serait là pour lui remonter le moral, pour la prendre dans ses bras...

Sans s'en rendre compte, elle pleurait. Il ne pouvait pas vraiment le savoir, mouillés comme ils étaient. Elle fut secouée d'un sanglot et dans un élan qu'elle ne contrôlait pas, elle passa ses bras autour du torse d'Evan et se serra de toutes ses forces contre lui. Inconsciemment, elle voulait retenir son père, dont elle pensait la mort certaine. La réaction de son supérieur, elle s'en moquait, elle n'était plus à ça près. Il lui avait posé une question, mais qu'en avait-il à faire ? Elle préférait se taire, de toute façon, son attitude était déjà bien assez révélatrice, il devait bien se douter qu'il y avait un problème...et qu'il sache ce que c'était ou non, qu'est-ce ça pouvait bien lui faire ?
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Evan MacThiel
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptySam 22 Mar - 23:58

Elle ne pouvait rester ainsi, trempées jusqu’aux os, et peut être même certainement choquée par ce qui venait de lui arriver. Comment en était elle arrivé ainsi ? Et que serait il arrivé si il n’était pas passer sur la plage au bon moment ? Non, non il ne préférait même pas songé à cette éventualité. Néanmoins, il voulait savoir ce qui avait conduit son assistante à faire ce geste inconsidéré. Se baigner à cette heure !

Il l’avait alors redressé, un premier pas pour la guider ensuite vers ses affaires, mais aussi pour en savoir plus. Elle était toute tremblante, toute frêle. Elle semblait encore plus fragile que d’accoutumée. Un verre de porcelaine sur le point de se briser en milles morceaux. Il s’en voulait intérieurement, car d’une certaine manière ils e rendait responsable. Il n’avait pas un comportement des plus gentil et amicaux envers elle au travail, alors qu’elle n’était finalement qu’une femme gentille et douce qui ne cherchait rien de plus que faire son job. Mais il ne faisait aucune distinction au travail, c’était sa manière d’être quitte à ce qu’on le prenne pour un insensible !

D’ailleurs que devait elle pensait de se retournement de situation ? Il était sûr que cela devait paraître étrange, de voir son patron énervé la veille, et si doux et compatissant à présent. Et pourtant Evan l’était naturellement. Dur à croire bien sûr, car son expérience l’avait plus qu’endurcie dans cette image qu’il voulait donner de lui, mais c’était ainsi. Qui plus est il était très maladroit avec les femmes alors la situation actuelle le gênait quand même un peu.

Il l’avait cependant prise dans ses bras pour la réconfortait et la sentir, sentir qu’elle était bien encore avec lui, qu’elle était bien en vie. Peut être serait elle étonnée encore plus de ce comportement, mais pour lors, le jeune homme se faisait grand souci pour la demoiselle, même si plus tard elle ne le croirait pas. D’ailleurs il n’obtint pas de réponse à sa question. Il ne fallait pas qu’il la bouscule, mais en même temps la jeune femme avait un problème, cela était évident et il ne pouvait la laisser ainsi, ce serait inhumain !

Non au lieu de cela, deux petits bras s’étaient enroulés autour de son torse, ce qui avait fortement surpris Evan ! A présent il était raide, ne bougeait plus et ne respirait même pas. Que devait il faire ? Finalement il se détendit, prit une bonne inspiration et céda à l’étreinte, passant ses bras à la fois fins et bien musclés autour de la jeune fille. Un entoura alors ses épaules et l’autre vint, à l’aide de gestes doux caresser la longues chevelure de la jeune femme. Mais le tout pas très longtemps, déjà parce que le jeune chef de le dream était mal à l’aise mais parce qu’en plus il ne voulait pas qu’elle attrape froid !

De fait il finit, quelques minutes plus tard, par l’écarter délicatement de lui. Il avait décidé de prendre sur lui pour l’instant et de ne pas réitérer la question. Il la tit bien par les épaules et la conduit alors vers ses affaires récupérant au passage son t-shirt, ses baskets et ses chaussettes. Devant les affaires de Mariella, il la lâcha priant pour qu’elle tienne debout et l’enroula dans sa serviette. Puis avec une voix douce qui ne lui ressemblait pas, il demanda à nouveau :


« Mariella, que faites vous ici si tôt et surtout dans une eau si froide ? Que se passe t-il ? Je veux vous aidez, parlez moi ! »
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptySam 29 Mar - 21:05

Si elle avait eu conscience de son geste, elle se serait reculée de suite, mais en plus d'y trouver finalement du réconfort, elle se moquait bien d'être dans ses bras ou dans d'autres. Ce qui lui faisait tout de même du bien était qu'elle le connaissait et qu'elle avait à faire à quelqu'un en qui elle pouvait avoir confiance, du moins le pensait-elle.

Il ne bougea pas et elle l'imagina avec son air sévère, attendre le moment propice pour la rejeter froidement. De plus, elle n'avait pas répondu à sa question, il allait vite être agacé, s'il suivait le même ordre logique qu'à l'accoutumée. Et puis, elle devait sans doute abuser de sa gentillesse...et de sa patience ?

Comme elle ne s'y attendait pas, il répondit à son étreinte de manière douce et plus dans la norme qu'elle ne l'aurait pensé. Elle sentait son bras fort autour de ses épaules, une main délicate dans ses cheveux. Il était bien loin de l'image de l'homme dur qu'il laissait voir chaque jour au bureau. Un moment elle se demanda même si elle ne rêvait pas. Peut-être après-tout n'était-il pas si insensible ? Son étreinte se desserra légèrement en sentant ce contact décontractant dans ses cheveux.

Quoiqu'il en soit, elle ressentait tout de même une certaine gêne en se rendant compte qu'elle était tout de même dans une tenue assez légère, contre un homme pas plus vêtu qu'elle et qu'en plus ils étaient...dans les bras l'un de l'autre. Ce fut le moment qu'il choisit pour la décoller de lui, avec douceur. Ses yeux restaient fixé au sol. Elle avait un peu honte de son geste.

Lentement, il la guida jusqu'à son sac qu'elle avait laissé un peu plus loin sur un rocher planté dans le sable. Il la lâcha quelques instants, et elle était trop fatiguée pour se laisser tomber, car ça ne lui venait même pas à l'esprit. Elle ne faisait pas vraiment attention à ce qu'il l'entourait si ce n'était qu'elle avait vraiment froid. Elle fut drappée dans un grand drap de bain, presque trop grand pour elle. Le tissu était légèrement humide, et avait une odeur agréable et rassurante, une odeur humaine.

La question se réitera. Sa voix était douce, méliodieuse, tellement différente de celle qu'il laissait entendre tous les jours. Mais elle baissa la tête de nouveau et ferma les yeux. Puis elle secoua la tête négativement :


"Je suis venue ici par hasard."

*ça ne lui servira à rien de savoir la vérité.* pensa-t-elle.
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Evan MacThiel
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyDim 30 Mar - 0:36

Evan ressemblait plus souvent à un ogre, raleur et toujours à monter sur ses grands chevaux qu’à l’homme sensible et doux qu’il montrait à présent. Mais comment pouvait on être autrement dans une telle situation, et puis pour une fois il pouvait se montrer tel qu’il était. Ce masque qu’il prenait au bureau était tout de même lourd à porter quotidiennement. Mais pour lors il ne s’en souciait guère, même si Mariella travaillait pour lui, il lui faisait confiance.

Il resterait là le temps qu’il faudrait pour la surveiller et la soutenir. Elle semblait choquée mais en même temps quoi de plus normal ? Elle avait manqué de se noyer, il ne pouvait en être autrement ! Et encore, il devait avouer qu’il était étonné de la voir si vive après une si dure épreuve. En tout cas il voulait qu’elle se sente en sécurité. Ce qui l’inquiétait le plus c’est qu’elle ne parlait pas. Il savait que des gens perdaient l’usage de la parole après un choc, et il trouvait cela à la fois triste et dommage, surtout si il ne pourrait désormais plus entendre sa belle et douce voix. Son silence ne l’inquiétait que plus.

Elle était proche de lui en cet instant, quelque chose à la fois d’étonnant dans une situation normale mais vu les circonstances il ne sen sentait pas gêné du tout. Etrange ! Non une âme compatissante pour une âme en dérive. Il en profita pour la ramener vers les affaires qu’elle avait laissé là, il els avait repérées en scrutant l’horizon pendant qu’elle l’étreignait. Il l’enroula dans sa serviette qu’il avait laissée sur un rocher et récupérée sur le chemin. Bien sur le morceau était bien trop grand pour la jeune femme qui fut alors en saucissonnée dedans. Puis il re posa sa question, anxieux d’avoir une réponse.

Une réponse vint, bien qu’il se douta qu’elle n’était pas toute à fait vraie. Mais au moins Mariella avait parlé ! Entendre sa voix était tellement doux, mais elle était récalcitrante et sans doute l’homme qu’il était y était pour beaucoup. IL accepta néanmoins sans haussement de voix ni rien. Il aida alors la jeune femme à s’asseoir sur le sable. Puis il prit sa bouteille d’eau et à son tour il se posa. Prenant soin de bien se mettre derrière Mariella afin que celle-ci repose sa tête contre son torse pour se reposer. Il passa alors ses bras autour d’elle.

« Vous avez soif Mariella ? Vous voulez de l’eau ? »

Elle devait avoir bien soif avec l’eau salée qu’elle avait ingurgité mais il ne voulait pas la bousculer, c’était d’ailleurs étonnant comme il s’était transformé en parfait petit homme, limite le papa célibataire prenant soin de sa fille. Enfin, il attendit quelques instants, et lui qui d’accoutumée ne parlait pas se dit que peut être cela lui ferait du bien et la soulagerait un peu.

« Vous savez, jsuis pas le monstre que je parais tous els jours ! C’est peut être dur à croire mais je dois être comme ca, j’ai toujours été comme ca au travail, mais vous pouvez me faire confiance Mariella. Vous savez, vous faites partie de ma vis que vous le vouliez ou non, vous êtes ma secrétaire, et je m’inquiète pour vous… »

Il ne savait pas si elle réagissait ou non à ses mots lorsqu’ils les prononçaient mais il était sincère, et il voulait tout de même lui montrer qu’il tenait à elle, mais comme d’habitude il était tout de même quelque peu maladroit…A présent son souffle chaud s’échouait dans les long cheveux de la jeune femme…
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyLun 7 Avr - 23:09

Sans qu'elle s'en rende vraiment compte sur le coup, elle se retrouva assise, toujours enveloppée dans la serviette de son patron qui était aux petits soins pour elle. Elle trouvait d'ailleurs ça assez étrange, mais ne note pas vraiment car elle avait un minimum confiance en lui, et puis, pas tous les hommes étaient des pervers sans éducation ! Elle pensait son supérieur à des années lumières de cette attitude et espérait qu'elle ne se trompât pas. Après tout, tout le monde pouvait se tromper, non ?

Il s'assit derrière elle et la prit dans ses bras. Mariella n'osa pas bouger mais son coeur battait vite. On aurait pu croire à de la nervosité ou a un quelconque sentiment envers Evan McThiel, mais en réalité, elle avait plus peur qu'autre chose. Son comportement faisais trop décalé, trop louche, comme s'il cherchait à sortir de l'ordinaire pour se faire apprécier ou pour la mettre en confiance. Il n'aurait rien dit et pas tant insisté, il serait resté froid et distant, elle se serait heurtée à un mur, elle se serait sentie mieux car elle aurait se serait retrouvée en terrain connu, hors là, elle n'avait plus de repère. Elle était en terre inconue avec un homme dont elle pensait avoir cerné le caractère mais la réalité était tout autre, du moins dans son esprit.

Il lui demanda si elle voulait boire et elle refusa. Elle avait soif, le sel lui avait irrité la gorge, mais elle était trop nouée pour penser avaler quelque chose, ne serait-ce que de l'eau.

Comme elle était appuyée contre lui, elle se redressa et s'assit, penchée en avant parce qu'elle se sentait mal à l'aise. Il fallait qu'elle s'éloigne de son contact. Non pas qu'elle le prît totalement pour un pervers mais elle s'en rendait compte, elle avait tendance à trop se laisser faire. Peut-être l'attirait-il plus que ce qu'elle le pensait finalement ?

S'ensuivit tout un discours dont elle ne voyait pas le but. De toute façon, ça ne changerait rien, elle ne le dirait à personne, pas même à des gens en qui elle avait une grande amitié, car elle ne jugeait pas cela nécessaire que tout le monde soit au courant. C'était son problème, pas celui du peuple et puis peut-être se faisait-elle du soucis pour rien et son père reviendrait-il le soir-même en pleine forme. Elle avait encore ce petit espoir malgré tout, mais préférait ne pas se faire d'illusion...Et puis, il n'avait pas à le savoir !

Elle continua de fixer le sable devant elle, et ferma finalement les yeux :


"C'est gentil à vous de vouloir m'aider mais quand bien même je ferais partie de votre vie, je suis désolée, il y ait des choses qu'on ne dit pas à tout le monde. De toute façon, vous le saurez bien assez tôt."

Elle parlait bien sûr des journaux qui allaient écrire un article sur la disparition de marins si son père était bel et bien mort. Et puis, si ce n'était pas le cas, il l'apprendrait par les gens du bureau, mais elle n'avait pas envie d'en parler et n'ouvrirait pas la bouche tant qu'elle ne serait pas certaine de devoir faire son deuil et de lui donner sa confiance.
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyMar 8 Avr - 15:38

Evan s’inquiétait vraiment pour Mariella, elle était son employée, certes mais il s’y était attaché, même si jamais il ne le montrait, enfin pour els autres. Il savait bien qu’il était moins criard avec elle et qu’il passait plus de choses. Bien qu’il n’avait pas grand-chose à redire de son travail, parfait ! Mais, le fait était que dans son travail, il savait que tout un tas de choses pouvaient arrivées. Les démons, étaient souvent cause des pires malheurs, lui-même en avait pâti ! Ainsi, il ne voulait pas la forcer, et se mettait en quatre pour savoir ce qui n’allait pas et surtout qu’elle récupère qu’elle se ente bien.

Cependant, ce soudain changement de comportement pouvait être mal interprété, mais cela le jeune homme n’y avait point pensé. Non, pour lui c’était naturel et puis quand on le connaissait au travail il partait du principe qu’il n’y avait pas de quiproquo possible, bien que Mariella devenait réellement importante pour lui ! Pourtant, il n’arrivait pas à expliquer cette sensation qu’elle dégageait. Sa respiration était accélérée et elle essayait de s’échapper. Même d’eau, elle n’en voulut pas. Il commençait à croire qu’elle se fichait un peu de lui et qu’elle ne veuille pas prendre soin d’elle l’énervait. Il finirait par redevenir le Evan habituel. Manquait plus qu’un autre refus de lui dire ce qui n’allait pas. Il se sentait en réalité désemparé devant la situation, ne sachant que faire pour aider son amie. Oui il la considérait vraiment comme une amie, même si elle ne comprenait pas le sens de ses paroles ainsi !

Enfin, elle s’était éloignée de son étreinte soit, mais en plus elle le repoussait encore et toujours ! Mais comment pouvait il ‘l’aider ? Cela commençait à l’agacer, et il finit par se relever. Il réunit alors les affaires de la jeune femme et les déposa aux pieds de celle-ci. Le regard plus froid, peut etre cela avait il finit par le vexer, et les mots plus durs, il lui dit finalement :


« Debout ! »


Au début, il ne lui tendit même pas une main pour ‘l’aider, vu qu’elle semblait ne pas vouloir de son aide, mais sa nature reprit le dessus, il ne pouvait laisser la jeune femme en plan et se débrouiller alors qu’elle venait de manquer de se noyer. Alors, il tendit son bras, présentant une main secourable sous le nez de la jeune métisse.

« Soit vous ne voulez rien dire, mais de une vous allez boire car je ne veux pas d’une secrétaire déshydrater et de deux vous n’allez pas restée ici ou repartir seule alors je vous accompagne ! Pas de discussion c’est comme ca. »
avait il dit alors sur un to froid, presque glacial.

Il était or de question pour le jeune chef de la Dream, de la laisser dans cet état se débrouiller toute seule, ou aller n’importe ou que ce soit seul ! Il la laissa alors deux minutes en plan après lui avoir redonné la bouteille d'eau, et se revêtit de son short et de son t-shirt, ainsi que de ses baskets. Il ramassa alors les habits de la jeune femme et les porta sous un bras. Puis d’une main, il frotta la serviette énergiquement.


« Vous voulez vous rhabiller maintenant ? »


Son ton n’avait plus rien d’amical. Il était en train de comprendre, que le problème venait peut être de ce décalage. Entre la personne qu’il avait été au bureau, et celle qu’il était quelques instants auparavant. Alors il essaierait de l’aider en étant plus sec. Mais il avait fallu qu’il soit vexé pour comprendre ce fait ! Décidemment, Evan MacThiel, n’était pas doué avec les femmes !
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyMer 9 Avr - 2:09

Elle s'était enfin décollée de lui et se sentait mieux, comme moins perdue. Peut-être avait-elle eu tort de penser que c'était un pervers, mais cette attitude contrastait trop, elle ne comprenait pas ce qui se passait. C'était comme si elle rêvait. D'ailleurs, elle ne pensait pas qu'il fallait qu'elle attende de manquer de se noyer pour que tout change...Et pourtant, ça pouvait être le cas ! Mais pour le moment, elle préférait s'assurer qu'Evan McThiel n'était pas malade, même si c'était plutôt de son cas qu'il fallait se soucier.

Il ne se fit pas prier pour redevenir comme avant. Alors qu'elle restait, les yeux fermés, à attendre de voir ce qu'il se passerait, elle le sentit se lever. Peu de temps après, quelque chose fut jeté à ses pieds et un ordre sec lui fut donné. Elle rouvrit les yeux et vit ses affaires juste devant elle. Enfin elle retrouvait celui qu'elle avait laissé la veille au bureau, et plus cet homme qu'elle ne reconnaissait pas. Car elle avait beau râler après son caractère de cochon, Mariella l'appréciait ainsi, il était lui, du moins, celui qu'elle cottoyait tous les jours.

Elle ne savait pas réellement si elle pourrait se lever ou si elle devrait quérir son aide. Mais elle doutait bien qu'il la lui offre encore après ce qu'elle venait de lui montrer. Cependant, une main se tendit. Une belle main fine et blanche qui se tendait peut-être trop généreusement. La jeune femme comprit qu'elle n'avait d'autre choix que d'accepter, sinon il allait s'impatienter et devenir brutal. Elle prit sa main et s'appuya légèrement dessus, puisant au maximum dans ses forces, même si elle avait bien senti qu'elle n'avait pas pris grande part, malgré elle, à sa remise sur pied.

Son ton restait sec, et froid, mais elle sentait un certain réconfort de se trouver en terrain connu. Beaucoup diraient vouloir de la douceur et de la compassion, mais elle préférait ne pas se sentir perdue, comme plongée dans un autre monde. Obéissant, elle prit la bouteille et bu à petites gorgées pendant qu'il se rhabillait. Ses yeux ne fixaient rien d'autre que la bouteille qu'elle tenait, elle ne savait du coup plus quoi faire pour ne pas l'énerver plus. Elle se sentait coupable de l'avoir mal jugé à ce point. Il n'était pas méchant, et elle s'était permie de lui parler comme ça...Décidément, elle était bien stupide !

Il revint. Elle lui rendit la bouteille et une main la frictionna énergiquement pour la sécher. Il avait tout de même bon coeur, et elle se dit que les vieilles pies du bureau se trompaient bien à son compte. Enfin, il lui demanda si elle voulait se rhabiller et elle acquiesça silencieusement. Mariella voulut le remercier mais comme les mots ne venaient pas, elle leva vers lui ses yeux verts d'émeraude et lui sourit timidement, puis elle prit ses affaires et laissa glisser la serviette de ses épaules. Elle enfila un peu maladroitement son pantalon noir, par-dessus son maillot encore un peu humide, mais tant pis ! Elle ne voulut par contre pas garder le haut, la sensation de froid étant désagréable, tout de même et se tourna à demi pour ne pas non plus passer pour une exhibisioniste. Elle retira son haut et passa vite fait sa chemise qu'elle boutonna le plus rapidement possible, en essayant de ne pas le faire le lundi avec le dimanche.

Elle eut enfin fini et se tourna vers Evan, ne sachant pas ce qu'il projetait. De toute façon, il n'allait pas être long à prendre une décision et elle ne broncherait pas, il ne valait mieux pas.
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyMer 9 Avr - 23:42

Evan ne savait pas vraiment quoi faire ! Et son rêve le perturbait encore ! C’était tout de même étrange comme coïncidence. Enfin pour le moment il devait plutôt s’occuper de sa secrétaire. Et puisqu’elle ne voulait coopérer en tant qu’ami, il redeviendrait son chef dur et criard ! Il doutait que cela soit le meilleur moyen d’améliorer els choses, et qui plus est il était devenu comme cela plus par vexation qu’autre chose ce qui n’était pas vraiment naturel ou calculé. Mais visiblement le comportement de Mariella changea du tout au tout, soudain elle était devenue docile. Ce qui lui faisait dire cela ? Le fait simple qu’elle ait saisit sa main ; Oui certes elle avait mis un certain temps mais elle l’avait fait, signe qu’elle lui faisait un minimum confiance, ce qui ne semblait pas le cas auparavant, du moins pas de la même manière. Il l’avait alors relevée, sans trop de difficultés.

Parfois, il se demandait quelle force animait ce petit corps tout svelte, et qui semblait si faible en face de lui en cet instant. Oui Evan était dur, oui il criait beaucoup, mais au fond de lui, il n’était pas ainsi, et il se rendait parfaitement compte que Mariella était une personne forte et courageuse. Il savait cela, ainsi, il se demandait ce qui avait bien pu lui passer par la tête, ce qui avait bien pu l’abattre à tel point ! Mais tout le monde a ses faiblesses, lui connaissait els siennes.

Quand il se fut rhabillé, après son éclat de voit froide, il revint auprès de la jeune femme qui lui rendit la bouteille d’eau vide. Finalement elle avait bu, c’était une bonne chose, elle ne se déshydraterait pas ! Du moins, pour l’instant. Mais il restait tendu et froide, son sourire doux et rassurant parti dans les limbes d’une gentillesse enfouie depuis bien des années. Enfin, il la frictionna sans mot dire, et elle se revêtit. Il ramassa alors la serviette qu’elle avait laissé tomer, et lui tendit ses affaires pour qu’elle puisse les mettre à sa guise. Seulement ne remarquant pas vraiment qu’il ne lui avait pas laisser d’intimité il n’avait pas non plus calculé ce qui était en train d’arriver. Elle n’était pas pudique et a demie tournée elle avait enlever son haut de maillot de bain avant de revêtir son chemisier ce qui avait tout de même laisser vue prenante au jeune chef de la Dream. Surpris, et surtout plus que gêné il s’était reculé d’un pas. Ce qu’il n’avait pas calculé, c’était le rocher derrière lui, ce petit bout de pierre qui venait de faire toute la différence puisqu’il avait provoqué la chute d’Evan. Une chute impliquant un rendez vous entre le crâne du jeune homme et une autre pierre, le mettant ainsi KO.

Pendant quelques minutes la réalité s’échappa de ses mains. Il était conscient dans l’inconscience, mais des images si douces venaient à lui, il ne voulait se réveiller. Et pourtant, il savait qu’une jeune femme qui avait manqué de se noyer attendait, il devait la sauver. Mais, en même temps, il avait une autre vision d’elle en ce moment. Et il se demandait pourquoi elle s’insinuait ainsi dans son esprit. Un sourire se dessina sur ses lèvres. C’est alors qu’une sensation étrange s’empara de lui, ainsi qu’une vive douleur au dos de son crâne, et il se réveilla d’un coup, effaçant ainsi la vision de cette jolie jeune femme souriant et l’air joyeux plus que jamais. Son regard, se perdit alors vers cette vision qu’il voulait retrouver…


« Mariella ? »
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyJeu 10 Avr - 0:41

Mariella venait de finir de se rhabiller. Sa chemisette blanche et légère était reboutonnée. Elle se moquait bien qu'Evan McThiel ait pu la voir à demie nue, après tout, si ça avait pu lui faire plaisir, tant mieux ! Elle n'était pas à ça près dans cette matinée qui commençait plutôt mal. En réalité, elle n'espérait plus rien de ce jour si ce n'était qu'il finisse. Il ressemblait d'ailleurs trop à un cauchemard pour mériter de se prolonger encore.

Elle entendit un bruit de chute assez inquiètant et se retourna d'un bond pour voir son supérieur étendu sur le sol. Son coeur fit un bond dans sa poitrine. Que s'était-il passé ? Quel était ce mauvais rêve ? Pourquoi tout ce passait-il si mal ? Sans attendre, elle se précipita vers lui et tenta de le dégager des rochers. Elle le prit comme elle pouvait par les aisselles et le tira sur le côté afin qu'il n'ait plus la tête sur la roche. Ses muscles la tiraient, elle avait mal partout, elle se sentait faible, mais elle voulait y arriver. Quand elle put lui donner une position correcte, elle attrapa sa propre serviette qu'elle plia vite et posa le crâne du jeune homme. Ce ne fut que là, saisi d'horreur, qu'elle le remarqua.

Le sang sur ses doigts coulaient avec grace et rapidité. Elle tremblait. Non, ce n'était pas possible, tout devait finir, et finir à cet instant même. Elle pleurait, fermait les yeux, avait beau respirer, elle n'arrivait pas à le faire régulièrement tant elle avait l'impression de ne rien avaler. Il fallait qu'elle se calme. Elle rouvrit les yeux et comprit que cet état n'avait duré qu'une dizaine de secondes à peine et qu'elle n'était pas seule devant un cadavre, mais agenouillée devant une personne inconsciente qu'il fallait qu'elle réveille.

Elle le saisit aux épaules et tenta de le secouer, même si ses gestes étaient faibles.


"Monsier McThiel ! Monsieur McThiel !"

Il ne bougeait pas. Ne répondait pas. Elle s'inquiètait vraiment. Ses larmes redoublèrent, coulant comme deux ruisseaux sur une terre de peau brune. Qui aurait pu pensé qu'un jour deux émeraudes auraient versé tant d'eau sur un homme qui ne les regardait même pas avec douceur une seule fois dans une journée de travail. Peut-être les convoitait-il, mais il ne le montrait pas. Mais la question du jour n'était pas celle-là, encore !

Doucement, elle se saisit de sa main et la serra dans la sienne, puis elle reprit plus doucement :


"Evan. Evan, je vous en supplie, restez avec moi. Ne m'abandonnez pas, vous non plus. J'ai déjà perdu mon père, je ne veux pas perdre un ami. S'il vous plaît, réveillez-vous et dites-moi que vous êtes mon ami, ou criez-moi dessus si ça vous chante mais par pitié, ouvrez les yeux !"

Elle baissa les yeux, ne voyant aucune réaction, prononçant doucement son nom. Une disparition était déjà dure à porter, mais deux, de deux personnes si importantes et influentes dans sa vie, qui plus est ! Certes, elle ne le montrait pas mais elle s'était beaucoup attachée à Evan McThiel, même s'il était rustre et pas toujours aimable, elle l'acceptait ainsi. Mais pourquoi, pourquoi fallait-il que ce soit lui ? Lui qui l'avait aidé, et qu'elle n'avait pas pu remercier, ni s'excuser auprès de lui de l'avoir rejeté. Elle s'en voulait de ne pas avoir compris plus tôt qui il était et qui il pouvait être.

Mais de se laisser abattre ne lui ressemblait pas. Elle releva les yeux toujours embués de larmes et vit un sourire sur les lèvres du jeune homme. Elle se pencha sur lui et posa son autre main sur sa joue, la caressant doucement du pouce.


"Evan...?" murmura-t-elle une ultime fois.

Les larmes coulaient toujours. Peut-être de peine ? Peut-être de joie ? Peut-être des deux ? Elle ne savait pas, mais elle pleurait. Elle priait intérieurement que ce soit un signe positif. Elle se souvenait que dans la philosophie de sa mère, on meurt avec le sourire pour ne pas donner de peine aux autres, pour leur expliquer qu'on est tranquille. Elle espérait que ce ne soit pas ça, mais une simple perte de connaissance.

Enfin, il rouvrit doucement ses yeux. Mariella retenait son souffle. Allait-il revenir à lui ou rêvait-elle ? Il prononça son nom alors que son regard se plongeait dans le sien. À travers son flot de larmes, elle lui sourit. Elle attendit un moment et se jeta le plus délicatement possible à son cou. Elle le serra le plus fort possible dans ses bras, les deux autour de ses épaules, et se réfugia tout contre lui, nichée dans son cou.


"Evan ! Evan, je suis désolée. Je n'aurais pas dû vous rejeter tout à l'heure mais vous étiez si différent. Je ne savais pas ce qui m'arrivait, je suis désolée. J'ai eu si peur. Je...J'ai cru que...Que vous n'alliez plus ouvrir les yeux. Je...Je..."

Elle se tut et se mordit la lèvre. Elle était épuisée, épuisée de cette matinée. Et dire qu'il restait encore une longue journée derrière...
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyJeu 10 Avr - 1:53

La surprise d’Evan l’avait conduit sur un chemin de ténèbres et de douceur. Satête avait certes heurtée une pierre pas plus grosse que son poing, mais il était là allongé inconscient, rêvant. En effet son inquiétude pour la femme qui était devenue son amie l’avait poussé dans des songes doux et espérant. Elle lui était apparut, vêtue de blanc, une mine déterminée accrochée sur le visage, son sourire habituel répandant joie et bonheur dans le cœur du jeune homme qui depuis fort longtemps avait refusé l’importance d’une femme dans sa vie ; mais cette place, Mariella la prenait de droit, doucement sans même y faire attention. Elle était la femme qui ne jugeait pas ses actes, et l’unique qui pouvait le voir tel qu’il l’était réellement.

Sa demie inconscience était étrange car il se sentait tirée et appelé, il sentait même la main froide douce et fine de la jeune femme dans la sienne. La voix de Mariella lui parvenait de là où ils e trouvait. D’ailleurs le cadre était particulièrement beau, tout était là pour mettre en valeur l’apparition de la jeune femme. Il ne savait pourquoi elle prenait tant d’importance, mais les faits étaient là, véridiques, et inéluctables. Cependant, il devait revenir à lui, il devait lui portait secours finir ce qu’il avait commencé. Il n’avait pas le droit d’abandonner quelqu’un ainsi, et surtout pas cette jeune femme ! Elle était forte, mais les faiblesses de chacun peuvent ressortir un jour. Et plus que tout, tout le monde possède ses faiblesses, c’est humain.

Il finit alors par reprendre conscience, ouvrant petit à petit les yeux. La première chose qu’il dit fut le prénom de Mariella, pour s’assurer qu’elle était encore là. Et ensuite seulement il analysa son mal de crâne et sa tête surélevée. Ainsi elle avait voulu l’aider. IL songea alors à l’inquiétude qu’elle avait du avoir et le soucis qu’il avait du lui causer après le choc qu’elle avait eu. Il s’en voulait, il ne pouvait le nier, mais la vision qu’elle lui avait offert l’avait surpris et cette fichue pierre s’était trouvée au mauvaise endroit au mauvais moment ! La fatalité du destin invoquerons nous !

La première chose qu’il vit furent les larmes de Mariella. Pourquoi étaient elles si nombreuses ? En était il la cause ? Visiblement, oui il les avait provoqué et s’en voulait d’avoir voilé le regard émeraude de cette si jolie jeune femme. Mais le sourire derrière ces larmes était plus qu’encourageant et mettait du baume au cœur d’Evan. Il essaya alors de lever un bras pour essayer es larmes de sa jeune secrétaire, assez troublé de les voir, mais il n’en eu que la pensait le temps lui manquant pour accomplir son geste. En effet la jeune femme s’était jetée à son cou, s’excusant pour une chose dont elle n’avait pas à le faire. La chaleur de cette étreinte était troublante et le jeune chef ne savait pas vraiment quoi faire, que dire, où se mettre que faire de son corps. Habituellement pas doué avec les femmes il ne voulait pourtant pas faire de bêtises.


« Euh je dois vous crier dessus, ou je peux être réellement moi même cette fois ci ? »
la questionna t’il avec une pointe d’ironie dans la voix.

Ses côtes s’agitèrent un petit instant mais il se stoppa vite lorsque sa tête sembla prise entre deux cymbales ! Il finit alors par passer ses deux bras autour la jeune femme. Il restèrent ainsi quelques instants puis Evan, doucement, prenant soin de ne pas se relever trop vite pour sa tête et pour ne pas blesser Mariella, se releva. D’un de ses mains fines, il essuya alors les larmes de a demoiselle, avec un sourire qui lui ressemblait peu, ou qu’il n’avait du moins que peu d’occasions d’offrir.


« Ne vous faites pas de soucis, mais c’est pas parce que je suis un monstre au travail que je le suis tout le temps ! Vous apprendrez avec le temps que c’est une façon d ‘etre que j’ai acquise. Il n’en est pas moins que je m’inquiète pour vous, et ma tête maintenant ! » dit il en finissant par un sourire à demie grimace.

Il la prit alors de nouveau dans ses bras et lui caressa les cheveux ; La pauvre devait être épuisée, et il en rajoutait. Il tenta alors, quelques minutes plus tard de se lever, et y parvint. Il tangua un peu puis tendit sa main vers la jeune femme.


« Bon et si on y allait maintenant ! Vous avez besoin de repos »
dit il sur un ton sec, son ton habituel ! Avec cependant un sourire
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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyJeu 17 Avr - 23:56

Il avait ouvert les yeux et Mariella était soulagée. Elle ne s'en cacha pas d'ailleurs et l'avait enlacé afin d'y trouver un peu de réconfort. Ce n'était pourtant pas son genre de réclammer, mais elle n'était pas vraiment dans son état normal. Et puis, elle avait tant eu peur qu'il fût vraiment mort...

Il sembla d'ailleurs assez surpris de sa réaction, mais ça, quoiqu'il arrive, elle s'en moquait bien de ce qu'on pouvait penser d'elle et de son attitude, en dehors de ses activités professionnelles. Il l'avait d'ailleurs bien pris et la prit d'ailleurs dans ses bras. Un doux frisson l'avait agitée quand les mains d'Evan avaient furtivement parcouru son dos. Elle avait souri à sa plaisanterie, et ne répondit rien. Qu'y avait-il à répondre, de toute façon ?

Ils restèrent ainsi en silence un certain temps. Elle se sentait bien contre ce corps qui la réchauffait. Car depuis le temps, elle était toujours aussi froide. Mais ce n'était que passager, il fallait qu'elle se repose, voilà tout.

Il se redressa lentement, et elle fit de même pour ne pas le gêner. Sa tête avait l'air de le faire souffrir et elle espéra que ce n'était pas trop grave. Malgré cela, il trouva le moyen de sourire et d'essuyer ses larmes. Elle lui rendit ce si beau sourire qu'elle n'aurait pas l'occasion de voir souvent.

Il lui demanda de ne pas s'inquièter et de comprendre qu'il n'était pas comme au bureau dans la vraie vie. Elle s'en doutait mais elle avait du mal à s'y faire. Elle lui sourit de nouveau pour toute réponse. Contrairement à toute attente, il la reprit dans ses bras et eut un geste doux, lui caressant les cheveux. Ses mains ayant glissé sur la taille du jeune homme en se redressant, elle les passa dans son dos et le serra un peu contre elle pour répondre. Ils se détachèrent enfin et restèrent de nouveau dans le silence pendant un certain temps.

Puis il se leva lentement. Elle aurait voulu l'aider mais elle n'avait pas été assez rapide. Elle prit sa main et lui dit simplement :


"Merci." avec un sourire reconnaissant.

Elle se releva sans grand effort. Elle allait mieux. Etrangement, il ne lâcha pas sa main et marchait tranquillement à ses côtés. Elle eut alors un regard vers la mer, et elle eut du mal à détacher ses yeux de l'horizon. C'était beau, le bleu vert de la mer face au bleu laiteux du ciel. Oui, elle aimait ce paysage plus que tout, parce que c'était celui où elle avait le plus heureuse étant petite : sur le bateau de son père. Cela faisait longtemps, d'ailleurs, qu'elle n'était plus partie en mer...Enfin, ce n'était qu'un détail.

Ils arrivèrent en vue du port. Les quais devaient être glissants, comme toujours. Ils se tenaient toujours la main, sans même s'en rendre compte. Un rassemblement s'était fait, bizarrement, autour d'une embarcation. Ce fut alors qu'elle le vit...

Au milieu du petit comité rassemblé, une tête blonde dépassait. Il était de dos, mais on devinait son corps épais et musculeux, et la fatigue des jours passés en mer pour revenir jusqu'au mouillage. Son coeur battit plus vite en voyant sa silhouette et elle sortit sa main de celle d'Evan et marcha plus vite, courant presque.


"Papa !" cria-t-elle.

L'homme se retourna et prit sa fille dans ses bras, qu'il souleva dans les airs et serra contre lui. Ils ne se dirent rien de plus. Les mots étaient superflus. Ils se disaient tout et rien par cette étreinte.

Quelques instants plus tard, le père de Mariella s'avançait vers Evan. Il avait les mêmes yeux verts que sa fille, même s'il n'avait pas son aplomb, ni son don pour parler aux gens. Il fut d'ailleurs un peu gêné, ne sachant que dire, puis les mots vinrent :


"Merci. Merci de vous être occupé de ma fille."

Il dévisagea le jeune homme aux traits fins et se douta que sa fille ne devait pas être insensible à ses charmes. Pour lors, elle parlait avec les autres marins qui avaient passé la même nuit épouvantable que lui.

"Qui que vous soyez pour elle...Excusez-moi de vous demander cette faveur mais prenez soin d'elle. Elle ne sait pas toujours s'entourer des bonnes personnes, mais j'ai l'impression qu'avec vous, elle a bien trouver, pour une fois. Au plaisir de vous revoir, monsieur...?"

Il tendit sa lourde main vers l'homme en face de lui.
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Evan MacThiel
Chef de la DREAM
Evan MacThiel


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MessageSujet: Re: À bout de souffle (PV)   À bout de souffle (PV) EmptyVen 18 Avr - 16:15

Voilà une journée qui ne promettait pas d’être comme le autres ! Une nuit étrange, tout comme le réveil et les heures qui suivirent ! Quelqu’un de censé…ou non, serait resté tranquillement chez lui, effrayé sans doute par ce qu’annoncé de tels songes, mais Evan MacThiel ne faisait plus vraiment attention à ce genre de niaiseries que l’on vous raconte lorsque l’on va voir une divinatrice ! Non il préférait vivre la vie pleinement quitte à la voir emplit d’embûches imprévues !

Sauver Mariella de la noyade avait eu l’effet d’une bombe sur l’esprit du jeune homme qui se rendait compte de certaines choses, que jusqu’à présent il s’était cachées. Il ne voulait pas se l’avouer auparavant, car il était effrayé sans doute, mais il tenait beaucoup à la jeune femme, et la voir ainsi faible et au bord de la destruction était un choc, aussi bien qu’une douleur profonde et vive au niveau de l’âme et du cœur. Enfin fini les divagations lyriques !

Sur un étrange concours de circonstances, Evan s’était retrouvé au sol, un trou dans la tête, saignant sous les larmes de la jolie Mariella. Il ne les voyait pas, ne les sentait pas non plus, mais il les ressentait, au fond de lui, à un tel point que le jour, la lumière et la vie l’appelaient au réveil. Les yeux ainsi ouverts, il la voyait, là désespérée et en larmes ; Comment devait il prendre cela ? Il n’en savait rien, mais le Evan que l’on connaissait dur, et criard surtout, était à présent attendri et complètement perdu dans les réactions de la jeune femme. Mais ils e laissa vivement prendre par els étreintes. Elle s’était jetée dans ses bras la première ainsi il savait que si il rendait cette étreinte elle serait appréciée, et non rejetée. Mais dans quel situation s’était il mise ! Lui, un homme absolument pas doué avec les femmes, qui se retrouvait là à devoir en aider et soutenir une, sans passer pour un goujat. Quel dur labeur !

Après quelques explications et un peu d’humour pour détendre l’atmosphère et oublier la douleur qui perçait son crâne de part en part, Evan prit la décision de rentrer, de raccompagner Mariella chez elle pour qu’elle se repose et ensuite de rentrer chez lui et de se soigner. Pour lors, il l’aidait à se relever, et venait de lui arrachait un deuxième magnifique sourire, qui faisait plaisir à voir surtout lorsque l’on se souvenait de la distance qu’elle avait, quelques minutes auparavant, mis entre eux deux !

Ils partirent alors sous le commandement d’Evan qui avait déjà repris ses habitudes. Un contraste entre le ton de sa voix et son comportement : il tenait toujours la mains de la jeune métisse. Non pas qu’il voulait faire croire que ce soit, mais il avait peur de la lâcher. Etrange pour un homme qui se battait presque quotidiennement avec des démons d’avoir peur de ce simple fait. Mais peut être que la lâchant, elle s’en irait de nouveau dans des limbes !

Soudain, un cri puissant se fit entendre à son oreille ! Ce n’était rien d ‘autre que Mariella qui était visiblement contente et soulagée de revoir son père ! Evan savait depuis l’entretien que le père de la demoiselle était marin, et que ce métier état fort dangereux ; peut être était ce la raison de sa présence si tôt le matin ? Quoi qu’il en soit, il regarda attendrit la scène du père et de la fille s’enlaçant. Quand soudain, alors que Mariella s’était fondue dans le groupe de marins, le père vint dans la direction d’Evan. Celui fut tout de même bien intimidé, mais réussit à produire un rictus fort peu convaincant. Ils se regardaient, ne sachant que dire, mais le jeune chef de la Dream, était particulièrement intimidé, et de nature déjà peu loquace il ne dit mot. Ce fut alors que l’homme qui ressemblait beaucoup à son employée le remercia avec gratitude. Il s’abaissa alors, un signe de révérence en tant que merci fut alors donné. Quand enfin il saisit la main du père de la jeune fille :


« Evan MacThiel… Ne vous en faites pas, je garderais un œil sur votre fille. Elle compte beaucoup pour moi même si je ne m’en rend compte qu’à présent. »
lui dit il alors rougissant d’une oreille à l’autre.

[TOPIC FINI]
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